samedi 15 octobre 2011

Sous un sens du timing parfaitement français...

Entre les cours, l'étude, les rêveries et l'entretien de ce blog, j'ai un emploi à temps partiel dans une quincaillerie. Ce que j'entends le plus souvent? "Oh, c'est dommage... Vos chauffes-eaux sont en spécial cette semaine, mais moi, j'ai changé le mien le mois passé..." ou encore "Oh, la promotion de la semaine passée? Et bien, je l'aurais pris dans deux semaines..."

Avez-vous remarqué que, quand vous avez besoin de quelque chose, il n'est JAMAIS en spécial au moment où vous en auriez besoin?

Moi, ce que j'ai remarqué particulièrement, c'est que quand je recherche sur un sujet, je ne trouve JAMAIS de revue qui traite exactement du sujet que je recherche. Mais bon, comme vous vous en doutez, j'ai dû trouver ce que je cherchais, pour une fois...

Eh oui, la France a réglé mon problème!

Vous vous souvenez de ma demande d'aide du 8 juillet 2011? Et bien, je fais des recherches accrues depuis quelques mois déjà. Trouvez des infos sur le Blitz de Paris est relativement facile. La documentation sur les Lebensborn est de plus en plus accessible. Mai 68: s'informer là-dessus, rien de plus facile.

Mais sérieux, trouver des infos sur l'occupation allemande en France, comme le dirait un Parisien "C'est franchement galère!"

Parce que personne ne vous dira que son appartement a été réquisitionné par les Allemands, qu'il a cédé sa place à un SS dans le métro, qu'il a dansé dans un pub avec un soldat, qu'il était dans la même salle de cinéma d'un quelconque officier. Alors de dire qu'il travaillait à l'hôtel de ville pour l'Occupant.

Pourtant, tout le monde a déjà vu les photos des armées allemandes défilant sur les Champs-Élysées dépeuplés, ou la photo d'Hitler devant la Tour Eiffel. Alors il y a bien eu une occupation, mais c'est comme si tous les Français avaient oublié leurs appareils photos durant cette période.

Et puis, le tout se joue des deux côté: je n'ai jamais eu accès à des témoignages d'Allemands ayant occupé Paris. Alors quoi? Ce n'était que des fantômes?

Je me suis demandée si ce n'était pas la faute au Québec, une quelconque interdiction de publication, ou un manque de documentation. Plusieurs personnes ayant vécues l'Occupation sont toujours en vie: la honte, la culpabilité, la peur ou le désintéressement empêchent peut-être la publication. Et puis, je suis allée postée une lettre, et j'ai vu une revue sur le chemin.

La revue soulève les passions, c'est le moins qu'on puisse dire. Elle parle du grand tabou français: entre résistance et collaboration, comment était la vie sous l'Occupation allemande.

Le sujet en tant que tel est, selon moi, passionnant: il s'adresse à ceux qui aiment bien la Deuxième guerre mondiale sous ses aspects sociaux, politiques, économiques. Mais aussi, j'aime tous les faits qui y sont illustrés par les photos d'époques. Ce que vous y verrez, entre autres, relève du plus inimaginable: un champ de poireau dans le jardin du Louvres, l'ingéniosité issue du rationnement (les chaussures sont tout simplement FA-BU-LEU-SES), la Place de Clichy bourrée d'affiche allemande...

Bref, une France tout autre, à soixante ans de nous à peine!

mardi 11 octobre 2011

Chante, Rossignol chante, dans la nuit du 31 décembre 2011

Le mois d'octobre est maintenant bien passé. Si vous avez passé les derniers jours au Québec, j'espère que vous avez profité du soleil et des chauds degrés qui nous ont été donnés, parce que mon petit doigt (et mon pessimisme réaliste notoire) me dit qu'ils font partie des derniers avant l'hiver.

Mais bon, vous avez peut-être aussi participé à un dîner familial de l'Action de Grâce (un des derniers avant Noël), et alors, peut-être qu'il y a eu un conflit international limité à votre famille qui a éclaté sur le sujet agréable, certes, mais pour plusieurs, très délicat, répondant à la question suivante: chez qui aura lieu le réveillon du Jour de l'An, le soir du 31 décembre 2011?

Vous écouterez probablement le Bye Bye en dégustant des tourtières et du mousseux. Mais la question reste là: où passerez-VOUS le réveillon? Allez-y, ça m'intéresse! Lâchez les commentaires!

Maintenant que j'ai moi-même acheté mes billets, je peux vous dire où JE passerai le réveillon. Je vous donne un indice.

Quoi, moi, restez chez moi, enroulée dans une couverture à regarder Cendrillon alors que TOUTE ma famille fera la fête? Non mais vraiment! Vous n'avez toujours pas trouvé? Voici un deuxième indice.

Bon, d'accord. Je vais vous le dire: je vais assister à la représentation du réveillon du ballet de Cendrillon, par le chorégraphe Rudolf Noureev, musique de Serguei Prokofiev, à l'Opéra Bastille de Paris. Ne vous inquiétez pas, vous aurez les photos de ce voyage.

Alors, où passerez-VOUS le réveillon?

lundi 3 octobre 2011

Quand Paris, parfois, fais des fautes de goût... Parce que oui, ça arrive.

Je pense qu'une des meilleures façons de tâter le poul d'une ville, c'est de se promener dans ses rues. En effet, vous avez beau faire comme moi et restez chez vous en lisant tout ce que vous trouverez sur la ville de Paris et l'histoire de la France plus généralement, si vous ne sortez pas prendre une marche dans les arrondissements, vous n'entenderez jamais un boulanger jeter quelqu'un dehors, deux intellectuels parler sur la terrasse d'un café ou des étudiants s'embêter sur des problèmes abstraits.

Quand vous vous promènerez dans l'île de la Cité, par contre, fermez les yeux et bouchez-vous les oreilles (oui, bon, d'accord, vous avez le droit de regarder avant de traverser la rue: je ne voudrais pas perdre des lecteurs parce que je vous ai conseillé de traverser la rue sans regarder des deux côtés avant de vous engager sur la chaussée).

La raison de ce soudain aveuglement? Une publicité ignoble se trouve sur la Conciergerie (merci à Éli, ma nouvelle source française).

La publicité est pour la nouvelle tablette de Samsung. On y voit le portrait de Marie-Antoinette à la rose par Élizabeth Vigée-Lebrun, mais étrangement... le visage, les mains et le poitrail de Marie-Antoinette sont mystérieusement disparus. Et cela va sans la publicité : Entrez dans l'histoire. Et si vos yeux sont assez bons, vous pourrez lire sous la tablette "Ghosts Save the Queen [Les fantômes sauvent la reine]".

Peut-être pensez-vous que mon amour inconditionnel pour Marie-Antoinette me fait dire des choses que je ne pense pas. Peut-être pensez-vous que l'équipe de publicité de Samsung était particulièrement inspirée. Si l'histoire s'arrêtait là, je ne dirais rien.

Mais l'affiche est sur la conciergerie.

Vous savez, la dernière prison de Marie-Antoinette avant qu'elle aille se faire trancher la tête.

Je veux bien croire que l'histoire peut servir la publicité. Généralement, ce sont les pubs que je préfère. Mais parfois, il faut qu'un historien fasse attention. Vous n'allez pas parler en faveur des mesures sociales du régime nazi dans un mémorial de l'Holocauste. Vous n'allez pas vanter les mérites du président Wilson sur la tombe de Lénine. Vous n'organisez pas de séminaire sur les vertus du capitalisme sur la tombe de Marx.

Vous ne mettez pas une pub sur Marie-Antoinette sans Marie-Antoinette sur la Conciergerie. Point barre.

mardi 27 septembre 2011

L'art et la France

J'adore l'art. Vraiment. Surtout son histoire, en fait, mais j'aime bien regarder des oeuvres aussi (surtout celles entre 1750 et 1900). Mais je peux à peine faire un bonhomme allumette, même si ma vie en dépendait. C'est pour cela que, lorsque je vais à Paris, j'aime me promener au Louvre ou au Musée d'Orsay: je me sens soudain la fibre artistique qui me titille, et si je m'écoutais, je ferais comme tous ces étudiants en art et je me mettrais à dessiner les oeuvres qui sont affichées.

Mais bon, je veux laisser les peintres à leur dernier repos en paix et leur éviter le supplice de se retourner dans leur tombe devant la laideur de ces éventuels croquis. Alors, je sors de la boutique souvenir avec pleins de livres explicatifs à la place.

Mais si vous aimez vraiment, mais alors là vraiment l'art, vous pouvez visiter les recoins de la France qui ont vu ces artistes que vous connaissez sans doute et qui les ont inspirés. En voici un aperçu.

Sinon, dans un tout autre ordre, j'ai envie de faire un petit coup de pub à cette amie que vous connaissez si bien, parce qu'après tout, la publicité, c'est tout un art! Vous trouverez un article sur la dernière campagne de pub de la RATP ici: ça vous montrera que peu importe où vous êtes, les gens dans le métro... c'est pas la joie (sauf qu'à Paris, il y a des gens qui jouent de l'accordéon DANS le wagon, ce qui permet d'oublier le gros lourdaud qui renifle dans nos oreilles à l'heure de pointe...).

dimanche 18 septembre 2011

Une promenade un peu bizarre...

Vous aimez les trucs bizarres et qui donneraient des attaques de paniques à la plupart des gens, ou vous vous cherchez une raison légitime d'aller vous promener dans le Jardin des Plantes? Et bien, une exposition sur les araignées y est présentée. Avis aux intéressés.

vendredi 16 septembre 2011

Minuit à Paris

Je ne pense plus que le film soit sur les écrans, et il n'est définitivement pas encore sorti en DVD. Mais si vous manquez d'idées pour votre liste de cadeaux de Noël, je vous suggère le film Minuit à Paris (vf de Midnight in Paris, vous trouverez la bande-annonce en français ici).

Le dernier film de Woody Allen a un visuel absolument magnifique, et la bande sonore est merveilleuse (entre autres, Joséphien Parker et Colporter). Il y a quelques longueurs (malheureusement), et les personnages sont caricaturaux.

Mais j'ai très hâte d'aller le louer quand même...



jeudi 15 septembre 2011

L'hiver s'en vient...

Je serai à Paris pour le Jour de l'An (je sais, ça doit faire cent fois que je vous le dis, vous ne serez plus capable de me supporter). La plupart de ceux à qui je le dis me dise que je dois être folle pour quitter un pays où je dois porter un manteau pour aller dans un autre pays où je dois porter un manteau. L'amie québécoise que je vais rejoindre là-bas me dit que je n'ai rien à craindre, qu'à Paris, les gens paniquent avec un centimètre de neige et que le plus froid qu'ils ont eu l'hiver passé, c'est -1°C (bon, je m'attends quand même à un peu plus froid que ça...).

Mais tout ce froid, ces feuilles qui commencent à jaunir dans la grande région de Montréal, la pluie qui se transformera bientôt en neige... Et puis, le jeudi, c'est ma journée de congé et après avoir cuisiné, je me suis dit qu'une heure de pause avant de faire la vaisselle serait génial. Et là, qu'est-ce que je vois? Le retour de l'émission "Légendes urbaines", à Canal D. Comme je suis la pire trouillarde du monde, et que j'aime bien me coucher le soir sans être capable de dormir parce que je panique, je me suis dit de l'écouter. Et j'en ai entendu une que je me suis dit que je devais vous en partager une d'entre elles.

D'abord, qu'est-ce que c'est une légende urbaine?

Si vous décomposez la locution, vous trouverez deux mots. Le premier est donc "légende". Transportons-nous au Moyen Âge pour l'expliquer: si vous étiez un citoyen de l'Occident en l'an 1000, par exemple, vous ne saviez pas que la terre tourne autour du soleil (ce qui cause des éclipses), que la pluie est le résultat de la condensation, et toutes les autres choses que les révolutions scientifiques et technologiques ont pu expliquer. Donc, la pluie est l'appanage des fées, Merlin cache le soleil pour punir Arthur qui n'a pas fait ses devoirs, etc.

Maintenant, revenons en 2011. Bien sûr, vous n'avez plus trois ans et vous ne pensez plus que la fée des dents vient vous volez vos dents pour les remplacer par un billet de cinq dollars (que voulez-vous, elle aussi semble sujette à l'inflation...). Nos légendes ont donc évolué. Et comme maintenant, toutes les petites filles veulent se faire mordre par des vampires et des loups-garous (merci, Twillight...), il a fallu trouver autre chose pour qu'elles respectent le couvre-feu de vingt-deux heures...

Alors qu'est-ce qu'on a trouvé? Le fou caché sous le lit pour qu'elle barre la porte lorsqu'elles sont seules à la maison. Le fou qui appelle depuis la maison pour qu'elles fassent attention quand elles gardent les enfants du voisin. Ou encore, la gardienne sur l'acide qui fait cuire le bébé dans le four (quoi? il faut prévenir les parents aussi...).

Bref, ce sont les légendes urbaines. Les thèmes des légendes intemporels, mis dans la société urbaine du XXe et XXIe siècle. Et pourquoi est-ce que je vous parle de ces légendes urbaines? Et bien, parce que j'ai entendu un truc vraiment drôle à l'émission, qui m'a fait pensé à vous, chers lecteurs!

L'histoire qui suit a été inventé en France. Puis, elle s'est propagée dans toute la francophonie. Mais à chaque fois, CHAQUE FOIS, elle se déroule au Québec. Probablement parce que nous sommes la seule région francophone avec des hivers dignent de ce nom...

Alors voilà, il y a ces trois amies. Appellons-les Carrie, Suzie et Marie. Carrie vient de commencer à fréquenter ce garçon, vous savez, disons qu'il s'appelle Fred.

Alors, nos quatre joyeux lurons vont à cette fête chez un type de l'école. Ils s'habillent chaudement, parce qu'il fait -35°C AU MOINS dehors: tuques, mitaines, foulard, cache-cou, manteau... À la fête, l'alcool coule à flot, et la timide Suzie semble dans un état d'ébriété assez avancé, et commence à parler avec beaucoup de gens. Fred décide d'aller parler avec ses collègues de l'équipe de foot, et Carrie et Marie vont parler avec Adèle de l'équipe de génie en herbe. Mais bon, Carrie vient de finir son verre, et elle décide d'aller à la cuisine pour aller se chercher un verre d'eau, parce qu'elle a assez bu pour la soirée.

Mais là, en passant devant le salon, elle voit son Fred... en train d'embrasser Suzie. Carrie retourne donc voir Marie, en larme, et lui annonce qu'elles partent tout de suite de cet endroit.

Suzie réalise alors la gaffe qu'elle vient de faire: Carrie est une excellente amie. Et Fred n'est pas si beau que ça...

Alors Suzie enfile son manteau et sort dehors sans prendre la peine de l'attacher, ou même de récuper sa tuque et ses mitaines ou d'enfiler ses bottes. Et elle se met à suivre ses amies.

"Les filles, arrêtez... S'il vous plait! Je savais pas ce que je faisais... J'avais trop bu!"

Et c'est vrai qu'elle avait trop bu. Regardez, elle n'est même pas capable de marcher droit! Et bien sûr, elle parle fort, mais elle n'articule pas comme d'habitude! Mais les filles ne se retournent pas: ce qu'elle a fait les dégoûtent toutes les deux. Mais elle continue:

"Les filles, moins vite! Je m'excuse, bon! Je le referai pu..."

Mais elles l'ignorent. Elles continuent à marcher. Et à un moment, elles se rendent compte qu'elles ne l'entendent plus.

Mais vraiment plus. Plus de cris. Plus de pas. Je veux dire, elles trouvent toujours que Suzie est terrible et qu'elle ne mérite pas leur pardon... Mais si quelque chose était arrivé...

Alors elles retournent sur leurs pas, et là...

Suzie est bien là, mais étendu par terre, le visage sur la glace. Suzie est peut-être une personne terrible, mais bon, il fait -35°C, elles ne vont tout de même pas la laisser là, sur le sol, mourir d'hypothermie.

Alors Carrie lui prend un bras, Marie lui prend l'autre, et à go, elles tirent. Et elles doivent tirer, parce que Suzie est inconsciente. Alors elles tirent...

Et le visage de Suzie reste sur la glace. Fin.

Alors, dormirez-vous ce soir? Allez-vous mettre votre foulard cet hiver?

Je me disais ausis qu'elle allait vous faire rire. À plus tard!

mercredi 14 septembre 2011

Souvenir d'enfance

Les Américains, sont connus, aiment bien représenté la culture française à leur façon, on n'a qu'à voir ce qui sortira sur vos écrans leur adaptation "modernish" (selon l'expression anglophone) du classique d'Alexandre Dumas.

Mais moi, DANS MON TEMPS, quand les adultes m'exilaient devant la télé pour qu'ils puissent discuter entre "grandes personnes", on s'assurait d'une vraie internationalisation. Comment expliquer autrement que le film que vous trouverez ici se déroule à Paris selon le conte scandinave interprété par les Américains?

Petit moment de blues heureux

Une de mes amies (à qui j'ai fait de la pub dans un article précédent) part à Paris dans moins de 10 jours. Pour y passer l'année.

Naturellement, je me sens vraiment triste qu'elle parte, et je commence à peine à réaliser (maintenant qu'elle a annulé son abonnement de portable) que je ne pourrai plus lui envoyer de SMS pour des riens, ou l'appeler, ou aller prendre un café avec elle.

Mais bon, j'ai fait l'équation suivante:
Elle va à Paris pour un an + Je vais à Paris durant les vacances de Noël = Ça me fait un pied à terre. Alors je suis contente qu'elle parte, finalement (mais non, Éli, tu sais bien que je plaisante, voyons!).

Comme vous le savez déjà, elle a fait un blog pour vous raconter son expérience avec l'organisme avec lequel elle fait affaire, comment elle fait pour trouver un emploi, etc. Accessoirement, le but premier du blog est de dire à sa famille qu'elle va bien, et qu'elle est toujours en vie. 

Je me suis mise à réfléchir un peu à tous ceux qui vivent à l'étranger pour un an. Si vos proches font partie d'un tel programme, vous êtes sûrs qu'il reviendront vous voir à la fin de l'année. Mais entre temps... 

Je me suis dit que vous seriez peut-être intéressés à connaître d'autres blogs de citoyens du continent américain, qui se sont expatriés à Paris. En voici quelques uns (les descriptions sont celles que les blogs donnent eux-mêmes): 

Si vous avez d'autres blogs à suggérer, je serais ravie de les connaître (surtout si vous en avez en français)! Mais n'oubliez pas que je dois rester votre préférée!!!

mardi 13 septembre 2011

Un peu de soleil ce matin...

Bonjour à tous!

Au moment où ces lignes seront publiées, j'attendrai patiemment le début de mon cours d'Histoire du Moyen Âge. À Montréal, il est environ 8h00 du matin. Je sais qu'il doit être près de 14h00 en France, mais j'ai eu envie de vous partager cette chanson, qui est une ode à Paris le matin.

Parce qu'on a pas tous la chance de se promener dans la Ville Lumière pour se rendre à nos cours...

lundi 12 septembre 2011

La Joueuse de Tympanon

Hier, je suis tombée sur cette revue absolument géniale intitulée Ça m'intéresse: Histoire. Leur visuel est absolument génial, et leurs articles sont absolument passionnants. Longue vie à cette revue!

La raison pour laquelle je vous en parle, c'est parce qu'un article que j'y ai lu m'a absolument fasciné. Connaissez-vous la Joueuse de Tympanon? Non, ce n'est pas une folle furieuse libérée dans Paris, qui tue les gens pour faire des boucles d'oreilles de leur tympan. En fait, le Tympanon est une espèce de piano ouvert, qu'on joue en tapant sur les cordes avec un petit marteau, et qui était très en vogue à la fin du XVIIIe siècle.

La Joueuse de Tympanon est un automate d'un peu moins de vingt pouces de haut (50 centimètres pour les habitués du système métrique) présenté à Versailles en 1784 et mis en oeuvre par un horloger allemand et l'ébéniste de la reine. L'année suivante, Marie-Antoinette achète l'automate, avant de le donner à l'Académie des Sciences. Elle peut jouer jusqu'à huit morceaux.

La Joueuse de Tympanon peut maintenant être vue au Musée des arts et des métiers de Paris. Ou sur Youtube (on l'entend et la voit jouer un peu avant la fin, croyez-moi, ça vaut la peine!).